Le sujet est encore tabou, tant le prolapsus touche à la féminité. Les facteurs d’un prolapsus sont pourtant nombreux et mieux vaut être avertie, même si aucune cause évident n’a été, jusqu’à présent, découverte.
Le premier facteur d’un prolapsus, celui le plus mis en avant, est dû à plusieurs accouchements difficiles. Dès que la région du bassin est sollicitée, le corps a le plus de chances de provoquer ce trouble génital. L’utilisation de forceps à répétition ou un traumatisme périnéal accentuent la risque de prolapsus. Si l’accouchement à voie basse serait le plus gros facteur de prolapsus, ne soyez pas effrayées au point de souhaiter des césariennes. Ces dernières peuvent effectivement réduire le risque mais en aucun le prévenir totalement.
En second facteur, sont avancés l’âge et la ménopause. La baisse des oestrogènes fait perdre aux tissus leur élasticité et n’assurent plus aussi efficacement leur rôle de soutien des organes. Des études ont aussi mis en avant le rôle du traitement hormonal substitutif à l’approche de la ménopause et après. Celui-ci serait déconseillé.
Les nombreuses interventions chirurgicales au niveau de la région du bassin seraient une raison au prolapsus. Les femmes ayant été opéré pour une hystérectomie (suppression totale ou partielle de l’utérus) sont plus à même de développer un prolapsus. Les organes adjacents seront à surveiller avec précaution.
Le surpoids et l’obésité sont mis en cause. Ils provoquent une pression trop importante de l’abdomen sur le pelvis (le « petit bassin » de la femme qui contient l’utérus, la vessie, le vagin et le rectum), ce qui distend les ligaments, et par conséquent fait descendre des organes.
Raison qui prête à rire mais qui est bien sérieuse, la constipation est avancée comme facteur. Une pression intra-abdominale prolongée peut entraînée un prolapsus.
La station debout est, elle aussi, un facteur du prolapsus. Des situations professionnelles qui obligent à porter des charges lourdes debout peuvent être à l’origine d’un prolapsus.
Comme beaucoup de troubles, le prolapsus peut-être d’origine génétique. Ainsi des jeunes filles touchées par un prolapsus ont sûrement vu leur mère ou grand-mère atteinte d’un prolapsus.
Enfin, des troubles neurologiques provoqueraient un prolapsus. En effet, certaines dégénérescences du cerveau sont liées aux organes. Certaines touchent alors ceux de la région du bassin et affaissent les muscles.